Reims : l’infirmière attaquée au couteau au CHU est morte, annonce le ministre de la Santé

Non ! ce n’est pas un fait divers, les personnels soignants et administratifs sont confrontés à une augmentation de l’agressivité et des violences physiques depuis des années, il suffit pour cela d’analyser les rapports annuels de l’ONVS qui sont très clairs. (https://lnkd.in/gU-pUFw4).

Non ! ce n’est pas un fait isolé. Aujourd’hui les personnels hospitaliers en contact direct avec les patients, les résidents et les accompagnants sont quotidiennement exposés à ce risque de violence. Il faut donc leur apporter une réponse immédiate afin qu’ils se sentent accompagnés et leur permettre de diminuer leur niveau d’inquiétude voire d’anxiété. Cela passe par des sensibilisations et des formations propres à ce risque et à l’environnement hospitalier avec l’apprentissage de techniques et de comportements pour déceler ce risque et y répondre de manière adaptée tout en se protégeant.

Il faut également intégrer pleinement ce risque au sein de la gestion de l’hôpital pour pouvoir y répondre de manière efficace. La gestion de ce risque doit faire l’objet d’un processus simple, pragmatique et efficace :

• – Déterminer les menaces (patient, résident, accompagnant, TPN…)
• Analyser les vulnérabilités face aux différentes menaces (les faiblesses – les forces)
• Analyser les risques (impact x probabilité d’occurrence) pour chaque menace. – Définir le niveau de risque. Matrice des risques
• Réduction des risques : (procédures, mesures préventives et correctives, recommandations…)
  – Un système de « Reporting »
  – Un plan d’urgence en cas de crise. (Anticiper une crise éventuelle. En cas de problème grave, les personnels sur le terrain font quoi ?)
  – Prise de décision

A qui faire confiance pour les formations ?

Sur ce sujet, pas de théorie pompeuse, pas de dizaine de slides, pas d’animateur mais des formateurs : Des personnes expérimentées, des experts en prévention et en gestion de l’agressivité et de la violence, avec un apprentissage basé sur l’écoute active des participants, des explications simples et claires et un transfert de compétences par des mises en situation adaptées à l’environnement de travail. De l’opérationnel efficace !

Consulter notre formation sur la gestion des agressions

Le dernier point, le nerf de la guerre, en dehors d’une volonté nette qui doit être clairement affichée, c’est bien sûr l’argent, les budgets ! Je considère qu’une formation (prévention et gestion de la violence externe) d’une journée (07 heures en intra), acceptable en termes de coût, doit être inférieure à 2 000 euros TTC pour 12 participants. C’est une bonne et honnête base de négociation.

Le plus important c’est de protéger les personnels hospitaliers, maintenir la qualité des soins et protéger notre hôpital. C’est tout l’enjeu face à ces menaces de violences.

Prenez soin de vous.